8

 

Bien que posé sur le fond de l’océan, le vaisseau-monde surplombait les montagnes les plus élevées de Vénus et allait se perdre dans les nuages. Sur Terre, il eût dépassé la stratosphère. Dans ses hauteurs, le vaste sas qui abritait le Michaël Ventris était ouvert à la pluie battante.

Sur la passerelle, McNeil avait coiffé le casque et enfilé les gants d’un module de réalité artificielle pour inspecter les dommages subis par les canalisations de carburant et de liquide de refroidissement du moteur numéro deux. En R.A. il pouvait ramper dans les conduites et les valves en éprouvant les sensations visuelles, auditives, olfactives et tactiles qui auraient été les siennes s’il s’était effectivement frayé un chemin le long des pistons et dans les turbines des pompes, s’il avait suivi les buses des injecteurs et escaladé la surface piquetée de la chambre de combustion. Tout cela sans quitter sa couchette. Mais s’il avait l’impression d’être aussi petit qu’une fourmi, il devait faire preuve de plus de discernement qu’un tel insecte. La concentration requise pour mener à bien cette inspection était épuisante. En deux heures de déplacements à une échelle millimétrique il n’avait rien remarqué d’inquiétant, mais il n’avait pas exploré la moitié du secteur affecté par la panne et il lui restait encore un long chemin à parcourir.

Je le regardais travailler tout en rédigeant des fichiers destinés à mon journal et regrettais de ne pas posséder les qualifications requises pour le remplacer.

Walsh arriva sur le pont à l’instant où McNeil retirait son casque et ses gants.

— Tu veux que je prenne la relève ? lui proposa-t-elle.

— Je dois laisser reposer mes yeux, c’est tout.

Il se pencha vers les larges hublots du poste de pilotage et cilla face au ciel visible, au-delà du sas circulaire d’un kilomètre de diamètre. Soumis à la gravité de la planète le Ventris était incliné à l’intérieur du vaste dôme mais son plancher restait horizontal.

Les sas de notre navette étaient eux aussi béants. L’atmosphère de cette Vénus, un monde plus jeune de trois milliards d’années que celui que nous connaissons, était respirable – avec un taux d’oxygène élevé (mais réduit par l’altitude) – et des odeurs organiques saturaient les vents chauds : la senteur de la jungle, des mers qui s’étendaient loin en contrebas et de la vie microbienne qui se développait dans les nuages eux-mêmes.

— Avoir laissé la porte ouverte est très aimable de leur part, commenta McNeil. Je me demande pourquoi ils sont si prévenants à notre égard.

— Il est rassurant de constater qu’ils ne nous ont pas oubliés, en tout cas, dit Walsh. Comment se présente le diagnostic ?

— Il me reste un long chemin à parcourir mais le matériel ne semble pas avoir trop souffert… les moteurs ont été coupés avant qu’un élément n’ait eu le temps de fondre. Et Tony m’a appris qu’il a éliminé ce virus dans tous les logiciels.

McNeil caressa son crâne d’une main lasse puis se rallongea sur sa couchette et leva les yeux vers Walsh.

— Le Ventris est opérationnel, ou le sera sous peu. Nous avons de nouveau une petite navette jovienne fiable à notre disposition.

Elle lut ses pensées aussi aisément que moi. Mais à quoi bon ? Où pourrions-nous aller ?

Alors même que nous nous posions ces questions des événements d’une importance capitale pour notre avenir se produisaient sans notre participation. Nous n’en étions même pas informés…

 

Sparta et Blake étaient emportés dans les airs par l’énorme méduse. Après plusieurs minutes passées dans la grisaille des nuages ils atteignirent leur sommet, une plaine embrasée par le soleil, et les derniers rubans de vapeur se détachèrent de la bulle. Au-dessus s’étendait le dais de velours noir de l’espace étoilé.

Les extraterrestres firent une pause. Il n’y avait plus désormais que le chant sans paroles, lourd de mélancolie. Quand leur chœur s’éleva de nouveau son intensité était moindre. De nombreuses créatures s’abstenaient d’y participer.

Voici ce qui contre nos efforts, psalmodièrent les autres.

Et il était impossible de se méprendre sur le sens d’une telle déclaration.

Sans être filtré par des dispositifs électroniques ni grossi par des instruments d’optique, sans qu’il fût représenté par des pixels sur une vidéoplaque – organique ou biologique – Blake et Sparta découvraient un ciel nocturne envahi par des comètes. L’étrange nef poursuivit son ascension tant qu’elle ne fut pas loin au-dessus du lit de nuages.

Vous auraient-elles percutés ? s’enquit Blake.

Il soufflait les mots dans les flots et regardait entre les extraterrestres les comètes grossies par la courbure du dôme qui emplissaient la nuit.

Constamment, tout au long de millions de circuits du soleil, entendit-il répondre. Une multitude de corps de glace plus petits que ceux-ci. Et bon nombre de plus gros.

La méduse atteignit le point culminant de sa trajectoire puis entama lentement sa descente.

Ces collisions n’ont apparemment pas détruit votre œuvre, fit remarquer Sparta. Ni la vie que vous avez semée et entretenue.

La réponse fut longue à venir. Puis les deux humains écoutèrent avec intérêt les explosions d’ondes de haute fréquence qui se propageaient dans les flots.

À l’extérieur, les nuages grimpaient vers eux, de plus en plus vite. Blake jeta un dernier regard aux milliers de bannières cométaires tendues entre les étoiles.

— Il est probable que sur ces milliards de projectiles deux ou trois heurteront ce monde de plein fouet, dit-il à Sparta. En supposant que leur vitesse soit normale – de l’ordre de trente à quarante k/s – le premier impact devrait avoir lieu dans un ou deux jours.

— Et ensuite ?

Peu d’individus auraient pu se flatter d’être plus grands experts que lui en explosions en tout genre… que ce soit la technique pour les produire ou la nature de leurs effets. Faire sauter des choses était pour lui un hobby, voire même une manie.

— Tout est fonction de la masse. Si ces comètes sont de taille normale – entre dix et vingt kilomètres – et compte tenu de la densité de l’eau… (Il s’accorda un instant de réflexion.) Je dirais que la déflagration sera de l’ordre du milliard de mégatonnes.

Sparta ouvrit de grands yeux.

— Plutôt spectaculaire, pas vrai ? fit-il pour confirmer avec enthousiasme le commentaire qu’elle n’avait pas exprimé. Le cratère pourra atteindre deux cents kilomètres de diamètre. Un nuage d’un milliard de tonnes de roche pulvérisée et de vapeur grimpera dans l’atmosphère. Des raz de marée feront de nombreux tours complets de la planète, puis la perturbation faiblira…

— Et la vie ?

Étouffée par l’eau, cette question fut presque inaudible.

Il haussa les épaules… ce qui eut pour effet de dilater ses ouïes.

— C’est difficile à dire. Nous ne sommes pas sur Terre. Ici, le climat est plus chaud, la couche nuageuse plus épaisse. Des tempêtes de feu ? Ce qu’ils appelaient l’hiver nucléaire ? J’en doute. L’humidité est bien trop importante.

— Le souffle enverra le vaisseau-monde rouler comme un œuf.

— Ce n’est pas un appareil ordinaire.

Les cris et sifflements aigus de la conversation animée qui se poursuivait autour d’eux s’interrompirent soudain. Quand les extraterrestres parlèrent de nouveau, ce fut plus lentement et d’une voix plus grave, afin que les humains puissent les comprendre. Seule la moitié d’entre eux participa à ce chœur.

Nous avons subi maintes destructions par le passé, mais la grande trame de la vie est restée intacte, psalmodièrent ces êtres. La menace ne vient pas des impacts.

Une note dissonante soulignait ce chant.

D’où alors ? demanda Blake.

De l’eau.

De l’eau ?

À cet instant la méduse fut engloutie par les nuages. L’éclat du soleil diminua et leur poste d’observation parut se contracter et s’assombrir. D’innombrables gouttes de pluie glissaient sur la bulle.

La planète n’avait pas un ciel couvert, à notre arrivée. C’était un monde de sel correspondant à ce qui était spécifié dans notre Mandat. Un lieu à l’atmosphère limpide et aux mers miroitantes.

Ceux qui avaient apparemment été mis en minorité lors du récent désaccord intervinrent sous la forme d’une antienne stridente :

Nous avons recherché un tel site pendant des millions de cycles. C’est dans la joie que nous avons exécuté les tâches qui nous étaient dévolues.

Jusqu’à l’apparition des premières comètes, contra le reste du chœur. Et elles sont devenues de plus en plus nombreuses.

Issues du Tourbillon, rétorquèrent leurs opposants. Nous ignorions jusqu’à son existence avant d’avoir découvert le point d’origine des blocs de glace.

Dans le cadre de cette querelle chaque groupe exprimait son opinion de façon étrangement harmonieuse, à tour de rôle.

Elles apparurent dans les cieux, à une cadence effrayante…

Dès que nous eûmes localisé le Tourbillon et déterminé son orbite, nous sûmes que des collisions seraient inévitables et qu’elles se poursuivraient pendant un million de révolutions de la planète, ou plus. Chaque comète apporte dans l’atmosphère un milliard de tonnes de vapeur d’eau…

… À la surface, son taux est proche de vingt pour cent. La condensation réchauffe rapidement l’air…

… La vapeur grimpe si haut qu’elle se dissocie en oxygène et hydrogène, et ce gaz s’échappe dans l’espace.

Blake souffla des mots à Sparta :

— Comment traduirais-tu « effet de serre humide » dans le langage de la Culture X ?

Nous avons calculé que dans cent millions de circuits du soleil il ne subsistera plus une goutte d’eau sur ce monde, ajoutèrent les extraterrestres. Les océans seront asséchés et la totalité de notre œuvre aura disparu, tout sera tombé en poussière.

Pourquoi ne déviez-vous pas ces comètes ? demanda Blake.

Comment serait-ce possible ?

Allez à leur rencontre et poussez-les sur de nouvelles orbites. Vous avez à votre disposition la technologie nécessaire pour déplacer des masses plus importantes, et plus rapides.

Une cacophonie de cris et de sifflements aigus s’ensuivit.

— Il doit être difficile de garder un secret au sein d’une pareille société, dit-il à Sparta.

— Ils pourront nous dissimuler tout ce qu’ils veulent, tant que nous ne les comprendrons pas un peu mieux.

Quand le vacarme s’apaisa le groupe dominant se remit à chanter, dans des tonalités où les humains crurent relever de l’acrimonie.

Ce que vous suggérez a déjà été préconisé. Est-ce donc ce que les Désignés ont été chargés de nous dire ?

Eh bien, c’est la solution la plus évidente. Si cette suggestion vous a déjà été faite, pourquoi ne l’avez-vous pas mise en pratique ? s’enquit Blake.

Les appareils de ce type ne peuvent s’éloigner d’une planète. Seul celui à bord duquel vous avez été conduits jusqu’à nous a la capacité d’effectuer des déplacements importants.

En ce cas, ne serait-il pas…

Sparta décida de l’interrompre :

Quelle est la principale objection ?

Cette fois, ce fut la faction minoritaire qui répondit, d’une seule voix :

Une telle action ne serait pas conforme à ce que prévoit le Mandat.

Le brouhaha qui s’ensuivit fut (pour reprendre les termes que Blake Redfield employa pour me le décrire) « aussi cacophonique que si nous étions en présence d’enfants en bas âge jouant du mirliton en se prenant pour un groupe de hard rock du XXe siècle ».

 

Nous nous étions entre-temps rassemblés dans le carré du Michaël Ventris afin d’écouter ce que le capitaine avait à nous dire :

— Nous avons réparé les dégâts provoqués par le sabotage de Nemo. Les simulations indiquent que notre appareil est opérationnel. Le moment est venu de décider quelle sera notre ligne de conduite.

On raconte que des tics nerveux agitent mes sourcils sitôt que je m’emporte.

— C’est une décision qui réclame réflexion, protestai-je.

— Nous ouvrons simplement le débat, professeur.

McNeil eut l’amabilité de m’accorder un sourire empreint de lassitude.

— Faire le point et tout ça, intervint Groves.

Je hochai la tête, irrité. Tous me traitaient avec condescendance, à l’exception de Marianne Mitchell. Ses yeux verts avaient perdu de leur éclat et son visage était blême et brillant de sueur. Hawkins se pencha vers elle avec sollicitude.

Comme moi, Walsh nota sa pâleur soudaine.

— Est-ce que ça va ? lui demanda-t-il.

Marianne nous fixa à tour de rôle, comme si elle n’avait autour d’elle que des inconnus.

— Je veux rentrer chez moi, s’écria-t-elle avant d’éclater en sanglots.

Hawkins voulut la prendre par les épaules et, pendant un instant, elle parut disposée à l’y autoriser. Puis elle se leva brusquement et tendit les mains, comme pour repousser un filet invisible qui se refermait sur elle. La jeune femme se dirigeait vers la coursive lorsqu’elle trébucha, peut-être en raison de la gravité quasi terrestre à laquelle nous n’étions plus habitués. Groves bondit pour la retenir. Elle l’écarta avec irritation et descendit l’échelle vers le pont inférieur.

— Bill ! lança sèchement Walsh en voyant Hawkins s’élancer derrière elle. Laissez-la tranquille. Accordez-lui quelques minutes de solitude. Elle en a besoin.

Hawkins se tourna avec colère vers le capitaine, vers nous tous.

— Ne constatez-vous pas que cette malheureuse est désespérée ? Ce misérable l’a entraînée dans cet enfer sans lui demander son avis.

Il se référait naturellement à sir Randolph, mais je compris que ces reproches m’étaient également adressés.

— Nous sommes tous dans le même cas, ajouta-t-il. Aucun d’entre nous n’a été véritablement informé des dangers. Nous n’avons pu prendre aucune décision en toute connaissance de cause.

Je ne répondis rien. Il ne se contrôlait plus. Walsh essaya à nouveau de l’apaiser, en vain.

— Et avec qui est-elle condamnée à vivre… sans doute jusqu’à la fin de ses jours ? Nous ! Quels compagnons pitoyables ! Il n’est pas étonnant qu’elle veuille retourner sur Terre.

— Comme nous tous, marmonna McNeil, bien qu’il n’eût là-bas aucun foyer.

J’eus l’impression qu’Hawkins utilisait l’affliction de Marianne pour alimenter son propre ressentiment.

— Il devrait être en théorie possible de regagner notre époque ! s’exclama-t-il. Dès l’instant où le vaisseau-monde nous a fait remonter le temps de trois milliards d’années – si c’est effectivement ce qui s’est produit – qu’est-ce qui l’empêche d’effectuer ce trajet spatio-temporel en sens inverse ? Nous devons exiger de ces êtres qu’ils nous ramènent à notre point de départ.

Je le savais jeune et passionné, mais ne pus m’empêcher de lui rétorquer sèchement :

— Nous ne savons pratiquement rien des capacités de l’appareil amalthéen, et nous n’avons aucun moyen de pression sur ceux qui en sont les maîtres.

— Troy et Redfield sont intimes avec eux.

Il ramena ses larges mains vers ses flancs pour tapoter, peut-être inconsciemment, sa cage thoracique… à l’emplacement occupé par les fentes rougeâtres des ouïes de Troy.

— Cette femme s’est soumise à une métamorphose pour devenir semblable à ces créatures. Redfield a accepté de subir les mêmes transformations. Notre sort ne les intéresse guère, croyez-moi.

— Écoutez, Bill, intervint Groves. Nous comprenons ce que vous ressentez. Blake n’a pas été très accessible…

Hawkins s’autorisa un rire, comme toujours désagréable.

— Ils ont décidé de se joindre à ces êtres. Ils nous ont fait clairement comprendre qu’ils préféraient leur compagnie à la nôtre. Il est évident qu’ils n’accordent plus aucune importance à leur appartenance à l’espèce humaine.

— Soyez gentil, Hawkins, et cessez d’interrompre vos interlocuteurs à tout bout de champ, ordonna sèchement McNeil. Figurez-vous que je suis le débiteur de l’inspecteur Troy. Ce n’est un secret pour personne et je vous raconterai mon histoire si ça vous intéresse. L’important, c’est que sans cette femme je purgerais actuellement une peine de prison. Les faits se sont passés ici, sur Vénus. Et je n’ai absolument pas l’impression qu’elle m’ait abandonné.

J’exprimai mon approbation par un grondement.

— Vous savez tous que Troy m’a sauvé la vie. Il ne me viendrait pas à l’esprit de m’interroger sur son statut d’être humain, pas plus que sur celui de Redfield. Il y a cependant…

— Épargnez-moi vos discours, je vous en prie.

Hawkins se leva avec une brusquerie mélodramatique. Il réagissait à nos tentatives pour lui imposer un semblant de discipline en se rebellant comme un adolescent.

— Je vais voir Marianne.

McNeil fut aussitôt debout pour lui barrer l’accès à la coursive.

— Cessez d’importuner cette pauvre fille, compris ?

— Je ne…

— Assis !

Hawkins serra les dents et finit par obtempérer. McNeil le dévisagea, impassible, avant de regagner son siège. Il m’adressa un signe de tête.

— Vous disiez, professeur ?

— Hum !

Mes sourcils devaient effectuer des exercices d’aérobic, mais je finis par me détendre.

— Eh bien, je tiens en premier lieu à préciser que je ne me considère plus comme le chef de notre petit groupe. Nous avons atteint il y a longtemps tous les objectifs fixés à cette mission. Je souhaite cependant ajouter ceci. Malgré tous nos efforts nous savons bien peu de chose sur… sur les Amalthéens. J’estime que nous devrions reprendre nos travaux. En utilisant le sous-marin que nous avons à notre disposition, par exemple.

— La Mante ? demanda McNeil. À quoi pourrait-elle nous servir ?

Je me redressai sur mon siège, dans la mesure du possible.

— Si Troy a dit vrai, nous avons passé la majeure partie de ces six derniers mois en stase. Mais même lorsque nous étions conscients nous nous sommes contentés de réagir… face aux événements qui avaient lieu dans le système jovien, à l’opportunité de quitter le vaisseau-monde, à l’échec de cette tentative et, tout récemment, en réparant notre navette fragile et peut-être inutilisable. Ce que nous avons omis de faire, c’est d’échafauder des projets et de prendre l’initiative. Nous ne nous sommes même pas octroyé le temps d’analyser posément la situation.

— Alors, étudions-la, dit Groves avec un empressement et une gaieté qui sonnaient faux. Nous pouvons même faire plus. Reprendre l’exploration du vaisseau-monde. Qui sait, peut-être découvrirons-nous comment le piloter ?

— Ou par quel moyen convaincre ses propriétaires de nous ramener à notre point de départ, fit McNeil avec un sourire lugubre.

— Troy et Redfield voudront nous en empêcher.

C’était Hawkins, cela va de soi.

— Pourquoi ? s’enquit McNeil, déconcerté.

Je pris la parole, sans laisser à Hawkins le temps de se lancer dans une nouvelle diatribe :

— Je soutiens la proposition de Mr Groves. Nous devrions reprendre l’exploration du vaisseau-monde, aller jeter un coup d’œil à l’extérieur – si c’est faisable – et essayer d’apprendre un peu plus de choses sur le compte des Amalthéens.

 

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